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Quel monde après la Covid-19 ? 

Quel monde après la Covid-19?
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Quel monde après la Covid-19 ?

Tout le monde redoute, pose des questions sur le monde après la Covid-19. Si on se fie au livre « La grande réinitialisation » de Klaus Schwab et Thierry Mailleret, on prévoit après la crise sanitaire une crise environnementale où la lutte contre le réchauffement climatique sera au centre de toutes les préoccupations. En occident, les pays ont enclenché le pas avec les lois anti-gaspillage favorisant une économie circulaire et prévoyant la fin progressive de tous les emballages en plastique à usage unique d’ici à 2040. Une vraie mutation imposée, mais aussi un casse-tête pour de nombreuses sociétés, comment traverser la période de transition. D’autant plus que la sortie de crise sanitaire s’inscrit dans un contexte d’inflation et d’intensification des inégalités économiques et sociales. 

L’ère de l’écologie punitive est en marche

La plupart des pays du sud n’en sont pas encore aux solutions durables. Les pays comme Madagascar se positionnent comme des victimes collatérales du capitalisme effréné et revendiquent des aides. Un positionnement très gênant qui justifie la position d’éternel mendiant. Dans le fond, tout cela démontre notamment la difficulté de mettre en place une mesure commune et consensuelle sur le plan mondial, Les plus riches et les plus forts n’accepteront pas de porter le poids des conséquences de leur mode de vie. Tandis que les plus pauvres et plus faibles attendent et quémandent des réparations pour faire face aux catastrophes subies. Et pourtant, les idées sont là, elles sont promues à chaque COP, mais la volonté concrète n’existe pas, à moins que des nouvelles lois « vertes » apparaîtront à l’avenir forçant les pays à mettre œuvre des mesures en faveur de l’environnement. L’ère de l’écologie punitive est en marche. Bientôt les climato-sceptiques seront taxés de complotistes. La répétition générale avec la Covid-19 nous aura appris que nous pourrons accepter certaines mesures que nous n’accepterions jamais en temps normal. La formulation dangereuse : « le devoir avant la liberté » fait son chemin vers la mise en place généralisée du crédit social à la chinoise. Comme avec la santé, serions-nous alors capables de perdre un peu de notre liberté pour sauver la planète ? Le débat est ouvert et il doit exister. 

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