COP-26, illusions perdues, espoir naissant et utopies ?
CO-FONDATEUR & REDACTEUR EN CHEF
Que pouvons-nous attendre de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC – COP 26) qui s’ouvrira ce dimanche 1er novembre dans la ville de Glasgow en Écosse ?
Si les conférenciers participants à la COP-26 étaient des écoliers, ils seraient étonnés, quand ils entreront dans leur salle de classe, de se retrouver face à un tableau noir avec une carte de l’avenir de l’humanité digne d’un film d’horreur d’une nuit d’Halloween. C’est le 1er novembre et c’est la fin de la recréation, ils (re-)découvrent un futur ténébreux malgré les lumières apportées par les progrès de ces dernières années. Le dernier rapport très alarmiste, du GIEC sur le climat du 9 août 2021 annonce des futures restrictions « covidesques » : des restrictions sociales, communautaires, voire planétaire seront inéluctables pour prévenir des catastrophes naturelles incontournables et dévastatrices. Cela va provoquer des tensions sociales et politiques majeures en cascades avec un monde qui pourrait s’écrouler comme un château de cartes. Tous ces messages de peur soigneusement enveloppés dans l’urgence climatique viennent participer à la cacophonie à laquelle tous participent : bienvenue au concert des climato-sceptiques et des climato-réalistes.
La COP-26 serait-il une conférence banale, une de plus ? car la forme ne change rien, ce sera encore une succession de discours alarmistes que l’on oublie très vite, semblable à des illusions perdues mêlées à une litanie d’espoir et d’utopies, allant jusqu’au nihilisme qui proclamerait que tout est possible et on peut tout changer. En effet, chaque pays y voit sur ce tableau noir : ses propres aspirations, ses colères, ses revendications, ses demandes et ses attentes. Le tout, dispersés par les intérêts économiques de chacun. Comment alors trouver un semblant d’unité et de vision commune, car au final chaque pays repartira avec son trophée, soit avec une convention signée, un contrat accordé ou bien un engagement à honorer. Quand est-ce que l’humanité va-t-elle enfin grandir ?
