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Deux France irréconciliables ?

Deux France irréconciliables ?
[social_warfare ]

La scène politique française s’en tient à une bascule. Les dirigeants, perçus comme une oligarchie, semblent provoquer directement ou indirectement un séisme matérialisé par une France divisée en deux.

D’un côté, se réjouissent et vivent ceux qui sont totalement intégrés aux défis que rencontrent la France comme la mondialisation, le sens du devoir qu’il soit civique ou sociétal en participant avec joie à la création de la richesse française. De l’autre règne une France désagrégée, elle ne se reconnaît plus dans cette société où tous les maux se concentrent selon elle à la tête de l’État et parfois cela peut prendre d’autres apparences, par délégation, comme l’incarne le patron de la petite PME. Et si nos esprits vont encore plus loin, ce virus frappe aussi ce qui représente l’autorité, à commencer par la Police, qualifiée de meurtrière par certains.

Vers le chaos français ?

Cette France bicéphale se vérifie aujourd’hui par le nouveau bipartisme incarné par le NUPES de Jean-Luc Mélenchon et la Renaissance du président réélu Emmanuel Macron qui ont viré en tête du premier tour des Législatives. La lutte des classes voulue habilement par Jean-Luc Mélenchon s’impose dans les urnes manifestement. Quelques semaines plus tôt, le manichéisme était tout autre, car il opposait la France rurale attachée aux idées du Rassemblement National face à la France citadine et des grandes agglomérations d’Emmanuel Macron entre autres. L’échiquier politique tend à se modifier dans sa lecture. 2017 mettait en exergue l’ancien monde désirée par Marine le Pen avec un conservatisme et une recherche de la France d’antan qui se veut rayonnante face aux idées nouvelles et transformatrices d’Emmanuel Macron tant sur le plan économique que sociétale.

Dans le fonds, la question légitime qui se poserait un brin provocatrice, n’y a-t-il pas une France qui gagne et une France qui perd ? Si c’était le cas, n’y a-t-il pas des mauvais perdants ou cela n’augure-t-il pas à concevoir de changer les règles du jeu pour que tout le monde puisse gagner, tour à tour ou par renversement inéluctable, en fonction des règles du nouveau gagnant.

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A propos de l'auteur

Gregory SILENY

CO-FONDATEUR & REDACTEUR EN CHEF
Spécialisé dans la communication et l'analyse politique. Il intervient notamment sur les médias spécialisés sur l'Afrique.
gregory.sileny@madagascar-media.com

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