Avec cette nouvelle élection présidentielle qui se tient en cette année 2023, toute la communauté malagasy souhaite que la démocratie l’emporte, plus qu’un candidat.
À Madagascar, le limogeage du Ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato a surpris par sa rapidité, quelque temps après le vote condamnant des annexions illégales de la Russie sur l’Ukraine.
Arrivant au terme de son premier mandat présidentiel, Andry Rajoelina va sortir sans aucun doute fortifié avant de se présenter à sa propre succession.
La prochaine élection présidentielle Malagasy se profile déjà à l’horizon. Novembre 2023 est déjà là et s’inscrit progressivement dans les actualités politiques locales.
Le développement de Madagascar de demain ne peut pas exclure les paysans.
Samedi 17 juillet, sur la place de la République à Paris, des manifestants emmenés par l’ancienne candidate à la Présidentielle 2018, Madame Fanirisoa Ernaivo qui préside actuellement le RMDM en France, sont venus exprimer leurs colères.
Comment alors protéger ces populations rurales contre l’insécurité ? Les faits sont d’une barbarie d’un autre temps : 19 morts, 300 maisons incendiés, et tout cela pour voler des zébus.
Le pays est secoué de toute part. Après la crise sanitaire de la Covid-19, il y a la crise socio-économique qui continue son œuvre et on assite maintenant à une profonde crise sécuritaire, à la montée de la violence et de l’insécurité.
La décentralisation effective est à nouveau au centre du débat public, à Madagascar. Les élections sénatoriales et l’avènement de la 23ème région dans le sud sont autant de sujets qui avaient déjà été amorcés très tôt en début de quinquennat, et qui refont surface aujourd’hui.
La crise sanitaire va laisser des traces indélébiles. Une économie malagasy paralysée, un moral atteint, des perspectives de croissance limitée et une population qui souffre.