La décentralisation effective est à nouveau au centre du débat public, à Madagascar. Les élections sénatoriales et l’avènement de la 23ème région dans le sud sont autant de sujets qui avaient déjà été amorcés très tôt en début de quinquennat, et qui refont surface aujourd’hui.
La crise sanitaire va laisser des traces indélébiles. Une économie malagasy paralysée, un moral atteint, des perspectives de croissance limitée et une population qui souffre.
Des politiques en faillite Les mots unité, solidarité et résilience ont autant ponctué avec force la crise sanitaire. À Madagascar, ces mots devraient retrouver toute leur essence, mais ils ne suffisent plus quoique la survie de nombreuses familles en dépend. Depuis quelques semaines, les yeux étaient rivés sur les points Covid-19 quotidiens, le tableau de […]
Au vu de la densité démographique élevée à Antananarivo, le déconfinement progressif ne constitue-t-elle pas un risque de destruction de tous les acquis ?
Confinement : dans plusieurs pays du monde, nous avons été spectateurs de citoyens qui éprouvaient toutes les difficultés à respecter les règles.
Éducation : annoncée comme le quatrième velirano, elle est une priorité pour le gouvernement malagasy.
L’opposition est entrain de murir même si elle en est encore qu’à ses balbutiements, et le partage d’une analyse à ce stade du quinquennat apparait encore précoce, mais nous sommes davantage solidifiés pour parler d’une démocratie effective à Madagascar.
Corruption : la lutte est un sujet vaste, toujours bien située dans les discours des dirigeants africains mais trop souvent reléguée au second plan dans les actions de l’exécutif.
Le mercredi 29 janvier 2020, sera donc inscrit comme un premier tournant dans le quinquennat d’Andry Rajoelina.
La continuité de l’émergence: en ce début de 2020, la volonté de Rajoelina à agir et aller vite dans sa politique pour l’émergence du pays s’est manifestée une nouvelle fois.