Vaccin Covid-19: la course et les enjeux
CO-FONDATEUR & REDACTEUR EN CHEF
La course au vaccin pour la survie
Sans le savoir, depuis l’apparition de la pandémie de la Covid-19, l’humanité tout entière est prise dans une course adaptative et évolutive, fortement apparentée à la théorie de la Reine rouge Leigh Van Vallen. Cette théorie de l’évolution biologique postule que l’environnement d’un groupe concurrentiel d’organismes (en l’occurrence la Covid-19 versus l’homme) se modifierait en permanence pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle co-évolue. Autrement dit la lutte pour notre survie dépend de notre capacité à nous engager dans une course évolutive incessante ; celui ou celle qui ne court pas pour son évolution est condamné à mourir. Ainsi d’un côté le coronavirus mute et s’adapte à l’homme en permanence et de l’autre côté l’homme se lance dans une stratégie et course vaccinale et médicamenteuse. Les chercheurs des grands laboratoires pharmaceutiques aux États-Unis, en Russie, Bruxelles, Paris et Pékin se sont engagés à un nouveau rallye scientifique en déployant des gros moyens financiers pour arriver en premier et annoncer d’ici deux ans au monde entier : on l’a ! Le vaccin contre la Covid-19. Mais l’efficacité d’un tel vaccin dépendrait de nombreux facteurs. Des questions restent sans réponses : est-ce que la population virale circulante serait toujours la même au moment du lancement d’un vaccin ? Le vaccin serait-il efficace à une nouvelle souche de population mutante d’un Coronavirus ? Quel sera le degré de virulence d’une nouvelle souche ?
Les réponses à ces questions sont scientifiques et non politiques. L’avis des épidémiologistes et des infectiologues sont donc essentiels. Plusieurs études ont affirmé que le virus a déjà muté, corroborant ainsi l’hypothèse que le vaccin ne serait pas la bonne approche pour lutter contre la Covid-19.
L’observation de quelques mutations importantes du virus sur les 35 000 annuelles pose la question de la pérennité de la centaine de vaccins en cours. Vraisemblablement, on assiste à des vagues de mutations du Covid-19 qui se propagent dans les populations humaines et animales.
Au Danemark on a observé une mutation chez les visons. Elle rendrait les anticorps humains moins efficace ce qui menace la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19. Par crainte, les autorités locales ont décidé d’abattre tous les visons, soit 15 à 17 millions de bêtes.
Les enjeux aux multiples facettes
Les grandes puissances mondiales se sont toutes lancées dans une course au vaccin. Une course à la fois scientifique, politique et géopolitique, allant des intérêts personnels, nouvelle source de rivalités géopolitiques à des considérations plutôt communes prônant l’illusion d’une coopération internationale pour un vaccin accessible au monde entier. Les enjeux sont gigantesques puisqu’il s’agit avant tout d’un marché mondial. Certains pays ont même déjà fait des précommandes massives d’un vaccin auprès des grands groupes pharmaceutiques très influents. En parallèle, pour convaincre les populations à se faire vacciner quand le moment sera venu, des mesures de plus en plus drastiques sont imposées : confinement total et re-confinement, obligation de porter un masque à partir de 6 ans en France, couvre-feu, fermetures des bars, des restaurants et des lieux de cultes, numérisation à marche forcé de la société, etc. Plus grave encore, au Mexique on appelle même la population à rester silencieux pour limiter et arrêter la circulation du virus. Des mesures préventives qui font croître et propager l’idée et la peur d’être contaminé et mourir et pousserait à se faire vacciner le moment venu. La réalité s’est constituée de contradictions qui baignent dans un mélange d’idées complotistes, d’enjeux politique, géopolitique, économique et scientifique. Mais toujours est-il que les récentes déclarations de l’OMS n’arrangent pas les affaires des grandes puissances ni des grands groupes pharmaceutiques : « Même un vaccin ne mettra pas fin au coronavirus » et qu’au final, seuls les comportements basés sur des gestes simples des uns et des autres qui peuvent mettre fin à la pandémie de coronavirus. La pauvreté et le manque de moyen en Afrique, comme à Madagascar ont-ils alors sauvé leurs populations du coronavirus ? dans ces pays on fait recours aux plantes médicinales, aux lavages des mains fréquentes, au port du masque et on mange bio. Et ça marche !
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