Madagascar Covid-19 : Pour un Hiver Solidaire
CO-FONDATEUR & REDACTEUR EN CHEF
Hiver, Covid-19 et des nouvelles souffrances
L’hémisphère sud est déjà entré en période d’hiver. Avec le changement de température, le seuil épidémique de la grippe ainsi que diverses maladies telles que la gastro-entérite, le rhume de foin est systématiquement atteint en cette période, rendant les populations plus vulnérables. De surcroît, à Madagascar, la propagation du Covid-19 s’accélère et laisse penser en raison du climat une émergence soudaine des nombres des cas confirmés sur l’île. Dans cet emballement épidémique du Covid-19, les contextes social et économique plus que comminatoires du pays révèle la pauvreté grandissante de nombreuses familles Malagasy. La fermeture des frontières, le confinement, l’arrêt du travail etc. Tout cela, ensemble font émerger des nouvelles souffrances : chômage, famine et extrême pauvreté indicible. Malgré le contexte et les contraintes sanitaires actuelles, la solidarité est une voie possible et concrète pour aider les Malagasy en difficulté à traverser l’hiver et la période de soudure qui viendra après.
La solidarité est un défi social majeur
La solidarité est un défi social majeur pour survivre du Covid-19. C’est ce qui nous reste quand tout est perdu. Pour les Malagasy, le « Fihavanana », un état d’esprit unique qui se définit et se vit bien plus que la solidarité, fait partie du socle fondamental de l’harmonie et la prospérité sociale, il est utile dans les villages, les familles, le voisinage, au bureau. C’est le cœur qui fait battre et propulse l’espoir chez les plus démunis et les plus pauvres. Mais il serait aujourd’hui menacé par la distanciation et la pauvreté sociale imposée par la Covid-19. Alors que faire ? Comment sauver le Fihavanana ? Quelles formes de solidarité nouvelles peuvent être créé pour sortir ensemble vainqueurs et fiers de l’épreuve du Covid-19 ?
Ce que révèle la Covid-19
La Covid-19 nous rappelle l’essence de la vie, nous révèle ce qui est important, le plus utile et détache nos yeux de ce qui est superficiel. Elle fait appel à l’émergence d’un changement d’état d’esprit. Nous sommes humains avant tout et habitons une maison commune, la Terre. Notre humanité nous invite à la solidarité qui n’est plus un vain mot, ni un supplément d’âme, elle doit être au cœur de notre société pour permettre à tous, et notamment ceux et celles qui sont en grande difficulté, qui n’ont plus rien à manger de survivre à la crise sanitaire, de traverser l’hiver et préparer et anticiper la période de soudure qui arrive malgré les difficultés, malgré le contexte économique, malgré les contraintes sanitaires. C’est à quoi peuvent s’atteler chacun et chacune, tous les Malagasy, au pays ou de la diaspora, pour imaginer et vivre ensemble un hiver solidaire.