Covids organics VS Covax Facility
CO-FONDATEUR & REDACTEUR EN CHEF
Spécialisé dans la communication et l’analyse politique. Il intervient notamment sur les médias spécialisés sur l’Afrique.
gregory.sileny@madagascar-media.com
La campagne de dénigrement qui vise Madagascar, en France, continue. Depuis la fin de non-recevoir d’Andry Rajoelina, quant à l’inscription de la Grande île au sein du programme Covax facility, les persifleurs du CVO croissent.
Madagascar est perçu auprès des pays dans le monde comme un bon élève dans sa gestion de la Covid-19. C’était déjà le cas en Afrique, mais aussi parmi des pays dit « neutres ». Aujourd’hui, d’autres observateurs corroborent cette idée positive comme le souligne le Lowly Institute qui a gratifié Madagascar d’une 40ème place dans une liste de 98 pays évalués dans leurs gestions de la covid-10. Alors que l’île rouge dispose de moyens très limités sur le plan sanitaire, que ce soit dans le déploiement d’infrastructures hospitalières, le matériel médical et le personnel médical qui demeurent insuffisants ; cette place honorifique s’explique en partie par les bienfaits du Covid Organics. La solution à base de plante médicinale se présente comme étant la meilleure solution alternative pour éradiquer sérieusement toute propagation du virus. Dans cette guerre d’informations, et dans un contexte international qui priorise la politique vaccinale, toute alternative politique et sanitaire devient sujette à polémique.
Première victoire dans ce long combat idéologique et sanitaire !
La défaillance du programme covax facility semble avoir donné manifestement raison au président malagasy. Alors que 20% des populations devraient bénéficier des deux doses nécessaires à l’immunité par la vaccination, les observateurs s’aperçoivent que les pays inscrits à ce programme seront non seulement les derniers servis mais une grande partie des populations des pays seront privés de vaccination. Ce désaveu a conduit un certain nombre de pays, y compris du continent africain, à négocier des vaccins en bilatéral avec la Russie et la Chine, notamment. Les deux pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) prisent avec grand intérêt le marché des pays en développement.