Madagascar : Etre prêt pour affronter les effets météorologiques du changement climatique
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« L’humanité a le choix de coopérer ou mourir ». Voilà la déclaration d’Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies lors de la dernière COP-27 à Sharm El-Sheik en Egypte. A Madagascar, des populations entières meurent déjà depuis des années, à cause du changement climatique c’est pourquoi les responsables politiques ont fait appel à des aides d’urgence pour venir en aide à sa population.
En 2022, en l’espace de 3 mois, entre janvier et mars, le pays a connu 5 cyclones tropicaux, causant un bilan tragique de plus de 200 morts, des centaines de milliers de sinistrés et des inondations inimaginables. Depuis des années le sud du pays est frappé d’une manière chronique par le kéré (famine chronique causée par une sécheresse extrême). Le dénominateur commun de ces évènements climatiques est leur récurrence de plus en plus rapprochée et leurs effets de plus en plus dangereux et mortels. Il est essentiel de les anticiper. Fort de ces expériences funestes le pays se doit de se relever et trouver tous les moyens et être prêt à affronter les effets météorologiques, environnementaux et en pertes humaines du changement climatique pour mettre fin à cette tragédie humaine.
Si l’aide extérieure reste indispensable, celle-ci néanmoins nécessite un pilotage efficace et un suivi et une coordination de l’utilisation des fonds. Il est triste de constater qu’aucune évolution significative n’a été amorcée depuis ces 60 dernières années. Cela révèle l’inefficacité et l’impuissance des politiques successives face aux problèmes réels qu’affrontent les Malagasy dans leur quotidien. Il est temps de mettre en place des solutions pérennes et sauver les vies des plus exposées et vulnérables à tous ces fléaux climatiques.
L’initiative d’apporter une amélioration dans la gestion anticipée du changement climatique doit émaner des politiques, du secteur privé et de l’associatif, pour promouvoir la mise en place et la mise en œuvre des investissements préventifs, des systèmes de détection et d’alertes avancés des phénomènes météorologiques, des centres de recherches dédiés au changement climatique, des structures d’accueil et des abris disponibles à tout moment en cas d’urgence, des systèmes de prise en charge de sinistrés et des réfugiés climatiques internes, des systèmes d’approvisionnement en nourriture et les besoins de première nécessité aux sinistrés, des cellules d’urgence prêtes à l’action pour réagir aux aléas climatiques, des coopérations régionales et internationales tournées vers des actions solidaires et des solutions communes en faveur des villes et des populations sinistrées.
