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Une nouvelle opposition politique ? Quand le TIM peut en cacher un autre

Une nouvelle opposition politique ? Quand le TIM peut en cacher un autre
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Une opposition alternative ?

Tous avaient les yeux rivés vers le parti TIM (Tiako i Madagasikara) comme première formation politique de l’opposition liée à son histoire et à ses 16 sièges obtenus à l’Assemblée Nationale. Cependant,  force est de constater qu’une autre forme d’opposition s’installe progressivement dans le paysage politique malagasy. En effet, l’émergence d’une nouvelle proposition politique issue de la société civile est devenue crédible. Ce phénomène récent prend de la consistance au regard d’une organisation comme Transparency International-Initiative Madagascar (Ti-IM)[1] qui dispose d’une réelle caisse de résonnance.

Logo de Transparency International Initiative Madagascar

A la mesure de cette influence, les polémiques n’ont cessé d’enfler et accompagner la Directrice exécutive Ketakandriana RAFITOSON, à chacune de ses interventions médiatiques, surtout durant la dernière campagne présidentielle.  Son passage sur TV5 Monde, fin 2018, n’est pas passé inaperçu. Aussi, tous, ont gardé en mémoire les allégations et accusations, jugées diffamatoires, qu’elle a tenu à l’encontre du Président en exercice. Dans cette quête d’opposition et d’un réel contrepoids, un adage nous rappelle que la nature a horreur du vide. Par conséquent, nous ne pouvons dénier que le TI-IM continue d’occuper l’espace médiatique local, laissé libre, comme le démontre leur dernier rapport sur la corruption dans le domaine de la santé, relayé par le quotidien Tribune Madagascar, par le biais de leur site en ligne. Le « prétendu-parti » Ti-IM souhaite influencer davantage[2] sans se limiter au seul périmètre du calcul de l’indice de perception de la corruption. Rien de surprenant, puisque sa « porte-parole » Madame RAFITOSON est une ancienne blogueuse, férue de politique ayant une formation de juriste. Assiste-t-on aux prémices d’une opposition par la société civile ? Oui manifestement, mais désormais, pour ne plus être « soupçonné d’accointances étrangères ou d’ingérence », il faudrait des corps constitués, 100% malagasy.

Mme Ketakandriana Rafitoson interviewé chez TV5 Monde
Mme Ketakandriana RAFITOSON chez TV5 Monde

[1] La gazette titrait « Quand TI-Im réveille les consciences », paru le 9 novembre 2018 sur La Gazette de la Grande Île.

[2] « Transparency International Initiative Madagascar » (TIIM) a organisé, durant cet été, une conférence-débat axée sur le thème « Rôle du journalisme d’investigation dans la lutte contre la corruption », relayé par Midi Madagasikara

©Crédit photo : La Tribune de Diego

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