Par Rodin Rasamimanana, Éditorialiste.
En défendant la force idéologique que représente le remède Covid-Organics, Andry RAJOELINA a réveillé la conscience Africaine sur sa puissance d’impact sur le sort du monde.
Madagascar serait-il devenu la Rosa Parks Africaine ? Rappelons-nous l’histoire de cette militante afro-américaine des droits civiques, qui a fait changer les lois ségrégationnistes de l’état de l’Alabama en refusant de céder sa place dans le bus à un blanc. Son arrestation déclencha le plus grand boycott des bus de la ville de Montgomery par la population afro-américaine, qui représente trois-quarts des utilisateurs. Après 381 jours de détermination, la compagnie de bus fut au bord de la faillite entraînant l’abrogation des lois ségrégationnistes.
Belle leçon d’abnégation pour une cause juste !
Et si les états Africains se mettaient à boycotter les produits des groupes pharmaceutiques, ayant la bonne grâce de l’OMS, qui vendent des médicaments et des vaccins censés prévenir et guérir des maladies, mais qui provoquent des effets secondaires encore plus néfastes que les maladies combattues ?
Madagascar a ouvert la brèche en faisant valoir les bienfaits et l’efficacité thérapeutique de la médecine phytothérapique et, par le biais de son président, a résolu de ne plus céder sa place au diktat de l’OMS et de ses acolytes pour revendiquer la place de l’Afrique dans les recherches scientifiques. Cet acte de bravoure, qui exprime un appel à un changement de paradigme dans lequel la vie humaine vaut plus que les profits financiers, va-t-il faire lever l’Afrique, les Malagasy et les îles de l’Océan Indien hors tutelle comme du temps de Rosa Parks ? L’avenir nous le dira !
Quoiqu’il en soit, Madagascar a pris la ferme résolution de s’affranchir du joug de la servitude d’un système de pensée inique, qui veut encore maintenir l’Afrique dans la peur.