Coronavirus : endémie pour une pandémie
Par Rodin RASAMIMANANA, Éditorialiste.
Décidément, nous n’en avons pas encore terminé avec cet épisode covidique. Un organisme microscopique est devenu une vedette planétaire en quelques mois, et il n’a rien à envier des superstars Hollywoodiennes qui ont bâti leur célébrité sur quelques années.
Un petit pays, en terme de rayonnement élogieux, semble suivre la même voie que ce virus superstar. Plus connu pour l’endémicité de sa faune et de sa flore que pour ses recherches scientifiques, Madagascar, représenté par son président Andry RAJOELINA, est en train de créer une véritable pandémie de la pharmacopée, voire idéologique.
Cette pandémie, dont le porteur zéro est un pays Africain, est en train de bousculer l’ordre scientifique de l’establishment protégé par l’OMS et bénéficiant de la bienveillance de celle-ci. Le président Français, Nicolas SARKOZY, n’a-t-il pas qualifié, en son temps, l’Africain « de quelqu’un qui n’est pas rentré dans l’histoire » ? Aujourd’hui, c’est l’histoire qui réclame l’Africain pour la changer, la bousculer afin de lui proposer un autre ordre dans lequel la vie humaine a plus de valeur que le gain financier.
Madagascar a répondu à cet appel en faisant don de son remède médicamenteux aux pays des frères Africains, malgré les campagnes de dénigrement menées un peu partout dans le monde. D’ailleurs, le soutien des États-Unis à Madagascar dans sa démarche et l’annonce de leur désengagement de l’OMS semblent confirmer qu’un autre ordre est en train de se dessiner, et que l’Afrique, dont Madagascar est un des pionniers, a la faculté d’écrire l’histoire qui ne lui sera pas dictée.
L’humanité se trouve à un tournant de son histoire, et Madagascar a pris le parti de s’inscrire dans cette histoire, car assurément cette vision « Malagasy manjaka, Madagasikara mamiratra » court vers son avènement.
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