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Zemmour : le symptôme du vide

Eric Zemmour, le syndrôme du vide

Comme nous vous l’avions annoncé depuis un moment sur Madagascar-Média, Eric Zemmour est bel et bien candidat à la Présidentielle 2022, provoquant aucune surprise auprès des analystes de la vie politique. Ce faux suspense fut un stratagème pour occuper l’espace médiatique et susciter un intérêt prolongé de la sphère médiatico-politique ; ceci étant, le véritable combat politique commence maintenant pour le futur ex-polémiste d’extrême droite.

Au fil du temps, nous découvrons une autre facette d’Eric Zemmour. Il apparaît comme une personne ayant une appétence pour le pouvoir, y compris la starisation et montre aussi des limites sur ce projet devenu réel : celui d’être candidat. De l’extérieur, il donne l’impression qu’il fallait qu’il se convainque lui-même sachant que ses proches manquaient d’objectivité et ne cessaient de l’inciter à franchir le pas. Si nous avons déjà analysé les atouts de la candidature Zemmour ce qu’il ne faut pas négliger, de crainte de se retrouver dans un scénario à la Donald Trump, cohabitent aussi de nombreuses critiques fondées autour du projet politique qu’il entend défendre. Eric Zemmour n’a pas de projet politique pour la France, il possède à défaut un amour pour elle en ressortant des éclats de sa jeunesse et de son cheminement intellectuel. Ses carences politiques au sens noble du terme se sont vérifiées durant la précampagne. Il s’en est remis à des poncifs, des sentiments partagés par une grande partie de la population française autour de l’immigration notamment, sans pour autant proposer une vision autour d’un projet national.

Il affectionne davantage la division, les clivages et prône le déclin afin d’exister politiquement.  La hype Zemmour ne résulte que de la faiblesse de ses adversaires dont les journalistes qui l’interviewent sur les plateaux.  

Une hype qui peut vite s’estomper…

La déclaration officielle à la Présidentielle d’Eric Zemmour a déjà suscité beaucoup de critiques, pointant l’amateurisme du candidat. Beaucoup évoquent une prestation ratée. L’éditorialiste politique de la chaîne d’information BFMTV,  Amandine Atalaya  s’interroge « A-t-il les épaules ? ». L’adversité politico-médiatique a déjà commencé et il n’est pas certain qu’Eric Zemmour soit préparé au déchaînement des médias et des attaques ad hominem de ses adversaires politiques.

*Lorsque l’on demande à Nicolas Sarkozy si l’avènement d’Eric Zemmour n’est pas dû au vide, il répondra que ce dernier est le symptôme du vide.

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