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Jean-Luc Mélenchon : Peut-il (encore) prétendre à la fonction de Premier Ministre ?

Jean-Luc Mélenchon, peut-il devenir le prochain Premier Ministre français ?

Si un homme semblait avoir réussi sa campagne législative, il s’agissait assurément de Jean-Luc-Mélenchon. Les affiches invitant les électeurs à faire de lui, le futur Premier Ministre relevait de l’ingéniosité en termes de communication politique. En plus de rappeler aux électeurs, ce que signifiait l’obtention d’une majorité parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, avec l’obligation pour le Président de la République de composer avec ladite majorité dans le choix de son Premier Ministre à l’issue du scrutin.  En outre, cela signifie une cohabitation. Inéluctablement, ce slogan a marqué les esprits et redonner un souffle à ces élections ressemblant in fine à un troisième tour de la Présidentielle.

Jusque-là, la stratégie de la FI (France Insoumise) était quasiment parfaite, d’autant plus qu’ils sont parvenus à composer une union de la Gauche sous le nom la NUPES (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale).

Tweet de Jean-Luc Mélenchon

Paris : deux blessés graves par balles lors d’un contrôle de police dans le XVIIIe arrondissement – Le Parisien

Jean-Luc Mélenchon prêt à tout : entre extrémisme et populisme

Jean-Luc Mélenchon s’est fait remarquer à travers une déclaration sans équivoque et sans ambages, vilipendant la Police d’un tweet jugé outrancier « la police tue ». Pour rappel, cela fait suite à la mort d’une passagère au sein d’un véhicule ayant fait l’objet d’un contrôle de police. Le conducteur, à l’origine de cet incident qui ouvre sur une enquête judiciaire, a été grièvement blessé. Ces événements sont survenus après un refus du conducteur d’obtempérer au contrôle de police pour non-port de la ceinture.  Le véhicule aurait foncé sur des policiers en vélos, ce qui aurait déclenché des tirs des policiers à l’origine de l’interpellation. Jean-Luc Mélenchon a réagi avec virulence et extrémisme sans habiter un tant soit peu la posture d’homme d’État. Assurément, il y a un enjeu électoraliste dans son jugement des faits, faut-il rappeler que le Président de la F.I dispose d’une côte importante au sein des banlieues où les relations avec la Police amènent à les délégitimer, voire les stigmatiser. L’extrémisme de gauche ne souffre d’aucune critique et vient réinterroger sur des conséquences d’une arrivée au pouvoir de ses idées « totalement » contestataires. Le débat ne se situe pas forcément sur le fait de dénoncer au non la mort de cette victime présente dans le véhicule. Qu’il y ait une enquête, que l’on déplore un décès, il est légitime que ces actions soient de mise dans de telles circonstances. En revanche, venir tirer à boulets rouges sur la Police qui est une institution régalienne, incarnant l’autorité d’un pays, est à l’opposé des logiques de corps constitués et du rôle de l’État, chose à laquelle aspire Jean-Luc Mélenchon en candidatant tantôt comme Président de la République, tantôt comme Premier Ministre. Nous finissons par comprendre que le refus d’obtempérer s’inscrit totalement et littéralement avec l’idéologie de la « France » insoumise…  

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