59 ans que nous fêtons notre indépendance, mais le bilan national n’est pas encore à la joie. Quels sont les ressorts sur lesquels la nation peut-elle s’appuyer pour que seule la fierté nationale puisse être brandit, sans se préoccuper des soucis quotidiens comme pour les 17 500 000 compatriotes vivant en deçà du seuil de pauvreté. La démocratie est revenue à Madagascar avec la démission du Président Hery RAJAONARIMPIANINA, l’acceptation des résultats de la Présidentielle 2018 par Marc RAVALOMANANA, la victoire électorale d’Andry RAJOELINA. Ces évènements sont venus renforcer le sentiment de stabilité et de retour « à la normale » au sein de la Grande île. Les investissements étrangers s’annoncent en forte croissance, et leurs instigateurs ne sont pas insensibles au regain démocratique à Madagascar. En effet, les Mauriciens pèsent 45 millions de dollars du PIB malagasy, grâce aux 484 entreprises présentes sur le territoire. Les réunionnais se sont déjà illustrés lors du FIM avec la représentation de 30 chefs d’entreprise. Enfin, les français qui contribuent aux plus grands investissements hors secteur minier, ont signé la construction de deux barrages hydroélectriques dont un réalisé par le Consortium Neho. Deux secteurs attirent toutefois l’attention ; la Sécurité et l’Education, vont- elles abonder vers une évolution positive sachant qu’elles sont essentielles à l’émergence tant voulue par le Président de la République.
Le + Madagascar Media :
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Madagascar est considéré comme l’un des 5 pays les plus pauvres au monde, selon la Banque Mondiale. Le docteur en économie Mireille RAZAFINDRAKOTO a établi un concept «l’énigme et le paradoxe» pour définir la situation malagasy depuis son indépendance. Au regard des ressources dont dispose Madagascar et l’absence de guerre ou de conflit inter-ethnique, le pays devrait être exclu de tout phénomène de pauvreté économique.