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Addis Abeba, au coeur des défis africains 2020

Andry Rajoelina à Addis-Abeba

La place de Madagascar au sein de l'Union Africaine

L’heure est à la résolution des conflits sur le continent africain, tels ont été les propos liminaires du nouveau Président en exercice de l’Union Africaine, Cyril Ramaphosa. Aujourd’hui, l’Afrique fait face à une recrudescence de la menace terroriste où les Présidents sont tristement démunis, et plus d’une vingtaine de conflits armés élucubre le continent. L’Union Africaine ne parvient pas à converger vers davantage de présence dans les régions minées à commencer par le Sahel où la force conjointe G5 Sahel ne cesse d’essuyer les plâtres, depuis son avènement. Des pays laissés à l’abandon, orphelins de toute solidarité africaine et à l’origine du cri du cœur de Moussa Faki, ancien Premier Ministre du Tchad et Président de la commission U.A.

Rompre avec le « casper » Union Africaine

La crise libyenne reste en travers de la gorge de beaucoup de dirigeants africains. Idris Deby, le Président Tchadien y voit la cause principale de la décrépitude de la Bande Sahelo-Saharienne. C’est pourquoi, l’Union Africaine a validé la mise en place d’un grand forum de réconciliation avec la présence de membres de l’ancien régime et des tribus, jusqu’ici épargnés de toutes réunions à l’initiative des Nations Unies. Sur un tout autre plan, si certains chefs d’État ont brillé par leurs absences à l’image du Roi Mohamed VI, Paul Biya, Ali Bongo et Kaïs Saïed, le président de Madagascar a profité, quant à lui, de ce sommet pour vanter la politique interventionniste de son gouvernement dans la lutte contre la malnutrition, auréolé d’une récompense de la Banque Africaine de Développement. Même s’il s’agit déjà du deuxième sommet à Addis-Abeba pour Andry Rajoelina depuis son investiture, Madagascar doit poursuivre sur la promotion de l’île afin de trouver progressivement une place à l’échelle du continent.

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